
La CSD Construction juge déplorable que l’admissibilité à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) reste floue et restrictive, et que des prestataires d’assurance-emploi risquent d’être pénalisés dans le contexte actuel. Cliquez ici pour lire le communiqué de la Centrale sur le sujet.
La PCU est présentement conçue pour n’être accordée qu’aux personnes qui ont perdu totalement leur revenu en raison de la pandémie et ce, depuis le 15 mars. Bien que cela paraisse simple, il demeure de nombreuses zones floues et plusieurs travailleurs se demandent toujours s’ils sont admissibles ou non à la PCU. Parmi ceux‐ci, on retrouve :
- Les travailleurs saisonniers qui arrivent à la fin de leurs prestations d’assurance-emploi et qui ne sont pas rappelés au travail ;
- Les travailleurs qui ont perdu leur emploi avant le 15 mars, mais qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi ;
- Les travailleurs dont leur revenu a été réduit, mais qui continuent de travailler ;
- Les travailleurs qui doivent rester à la maison pour s’occuper d’un proche malade ou de leur enfant.
C’est INJUSTE. Il faut mettre fin rapidement à l’insécurité.
Les demandes de la CSD Construction au gouvernement fédéral
- Que les critères d’admissibilité de la PCU soient clarifiés et élargis pour que personne n’en soit exclu ;
- Que la durée de la période de prestations de l’assurance-emploi soit prolongée du nombre de semaines que durera la période de confinement ;
- Que le nombre d’heures travaillées nécessaires en 2020 pour avoir droit à l’assurance‑emploi soit réduit.
En conférence de presse mardi le 7 avril, Justin Trudeau a demandé à la population de lui envoyer des suggestions pour bonifier le soutien accordé aux travailleurs.